Wednesday, September 28, 2005

la caaarte


alors en réaction à un très bon article de mon cher ami Lebaroude, voilà la tête de mes mains après qu'on m'aie pris mes empreintes dans une salle crade du comissariat de Tanger, pour faire ma carte d'identité qui répond encore au doux nom de "la carte" ou encore "carte nationale" chez nous. Je ne les ai pas essuyées sur le mur (moins par esprit de civisme que parce que j'étais fière d'être adulte, la preuve je les ai photographiées!! ).

Monday, September 26, 2005

youpi

Je vous écris ce post en tant qu'adulte presque accomplie . Ahem *petit toussotement posé* (pas genre j'ai un truc dans la gorge et j'essaye désespérément de le déloger mais plutôt genre favete lingus bande de béotiens j'ai une information de la plus haute importance à vous communiquer, certainement plus importante que les inepties que vous dites alors LA FERME!!) -Rhà je crois que j'ai un petit peu gâché le personnage là.
Je disais donc : *petit toussotement posé* . J'ai passé mon permis. Et je l'ai eu. 35/40 en code . *Petit silence savemment étudié visant à vous laisser le loisir d'applaudir à la guise de l'imaginaire*.
Et je n'ai plus d'appareil dentaire *grand sourire béat visant à vous laisser voir mes jolies dents alignées*.
Mais bon j'ai le regret de vous informer que je ne me suis toujours pas mariée (cf raison invoquées dans article précédent). Ce qui fait qu'il me reste encore un petit rite de passage avant de devenir adulte à part entière. Ca et avoir un diplôme... mais bon ce ne sont que des broutilles à côté d'un permis de conduire et d'une dentition parfaite...
*Fière*

Bon tu vois Lebaroude que j'ai rentabilisé mes 18 ans... 'Me reste plus qu'à attendre les prochaines élections maintenant !!

Wednesday, September 21, 2005


Bon.
En proie au désarroi le plus total. Je ne sais plus quoi vous dire. Quoi vous écrire. Je suis toute perdue. Je perds l'inspiration. Je n'arrive plus à pondre un post décent, je me déçois. Bon je sais bien qu'on n'est pas sur un journal intime ici mais ça s'appelle journal de mes pensées et non pensées et là j'ai des pensées donc je les mets, m'en fiche!
Soyez fidèles à vous même. Parole de moi! Ne vous mettez jamais dans une situation où vous ne vous reconnaissez pas. J'ai essayé. Aïe. On commence à fréquenter une personne. On sait très bien qu'on a pas grand chose en commun , qu'on est très bon copains et pas âmes soeurs. Je ne sais même pas si je crois aux âmes soeurs. Enfin modestie à part mon âme soeur, si elle existe doit être balèze quand même. Je suis trop exigeante, c'est pourquoi je suis toujours déçue.
L'homme de mes rêves serait un hybride entre Ben Harper (sens artistique), Dominique de Villepin (la classe), Angus Young (sens artistique un peu plus bizarre que Ben Harper quand même), JK Rowling (oui c'est une femme mais je m'en fous c'est pour le style littéraire, et oui je lis Harry Potter, ça vous pose un problème??) ou encore Helen Fielding. Sans oublier que s'il faisait plus de 1.80 et qu'il était plutôt agréable à la vue, ça ne gâcherait rien. Il faudrait aussi qu'il ait le sens des valeurs morales, qu'il soit assez bon musulman (pas pire que moi sinon ça va pas du tout !! :/) . Qu'il soit fidèle aussi et bien sûr qu'il soit amoureux de moi. Tout en n'étant pas un pot de colle ambulant...
Euh... Je crois que je demande la lune... Ouais sérieux parce que là mon post commence à ressembler à une lettre au Père-Noël, et j'y ai jamais cru au Père-Noël moi! (vous voyez bien que je suis adulte hein!).
Bon. Après mûre réfléxion (environ trois minute, record personnel), j'en arrive à la conclusion suivante: restons authentiques, ne faisons pas de promesses que nous savons sciemment que nous ne tiendrons pas, ne disons que ce que nous pensons. Et arrêtons de parler de nous-même à la première personne du pluriel ça commence à faire mégalo.
Sur ce, je vous laisse et à bientôt j'espère pour un meilleur post!

Monday, September 19, 2005

Une belle chanson..

Flaca, de Andres Calamaro


Flaca no me claves
tus puñales
por la espalda
tan profundo
no me duelen
no me hacen mal

lejos
en el centro
de la tierra
las raices
del amor
donde estaban
quedaran

Entre el no me olvides
me dejes nuestros abriles olvidados
en el fondo del placard
del cuarto de invitados
eran tiempos dorados
de un pasado mejor

Aunque casi me equivoco
y te digo poco a poco
no me mientas
no me digas la verdad
no te quedes callada
no levantes la voz
no me pidas perdón

Aunque casi te confieso
que también he sido un perro compañero
un perro ideal que aprendió a nadar
y a volver al hogar
para poder comer

Flaca no me claves
tus puñalespor la espalda
tan profundono me duelen
no me hacen mal

Lejos
en el centro
de la Tierra
las raíces
del amor
donde estaban
quedarán...



Désolée pour les non hispanophones ... j'ai essayé de traduire mais ça trahi complètement la chanson, en plus l'espagnol étant une langue beaucoup plus musicale, le principal intéret du texte n'est pas le sens que je peux tout à fait traduire , mais comment ça sonne...
Conclusion : allez apprendre l'espagnol et qu'ça saute !!

Saturday, September 03, 2005

pourquoi j'aime les garçons...


Bon j'aime les garçons. Ca c'est un fait indéniable. C'est déjà bien de le savoir pour commencer. Alors dans la philosophie de Meriem, on va prendre ça comme postulat (Rholàlà je commence à me prendre pour Kant ça va mal là).
Il est intéressant de noter cher lecteur, que 13 mois seulement après ma naissance j'ai vu débarquer un petit frère, le seul garçon de la famille après 3 filles qui étaient toutes des tentatives plutôt foireuses de garçons. Me voilà donc affublée d'un petit frère casi-jumeau qui est tout gros que tout le monde aime, surnommé Totof et qui me vole la vedette, ma place sous les feux de la rampe (d'escalier hin-hin). On a grandi ensemble dans une ambiance de guerre. Etant la grande, je le tabassais à la guise de l'imaginaire, il ne pouvait pas riposter le pauvre parce qu'il avait pas ma force physique (cet âge d'or a duré jusqu'à ses 12 ans). Je le poussais toujours dans des bêtises, et c'est lui qui se faisait prendre et punir. On regardait toujours notre dessin animé préféré ensemble , Tom et Jerry, et personne ne pouvait s'empecher de nous comparer aux héros (bien sûr c'était moi Tom et lui Jerry pauvre chou). Mais un jour , (je devais avoir 6 ans à tout casser), je regardais Tom et Jerry toute seule, à un moment particulièrement hilarant, j'ai tourné la tête pour que Tawfik et moi nous poilions en choeur. Mais point de Tawfik à l'horizon. C'est ce jour que j'ai su que j'aimais mon frère et que ça me laissait un gros vide quand il était pas là. C'était une drôle de guerre, avec des bisous et des coups de pieds dans les tibias... Et j'ai le souvenir net et distinct d'une après midi assez chaude dans la villa qu'on habitait à Casa, que j'attendais avec impatience que mon père rentre de voyage, et je me suis hissée sur la porte du jardin et j'ai passé ma tête entre deux barreaux et elle est restée coincée, j'étais bloquée par deux affreuses barres de métal derrière les oreilles et ça faisait horriblement mal, j'arrivais pas à sortir la tête même si je la tirais en arrière, je ne faisais que m'écorcher derrière les oreilles avec les barreaux. Il a fallu l'intervention de plusieurs adultes pour me sortir de là. Je les sens encore me faire mal derrière les oreilles ces barreaux. Le seul hic c'est que 12 ans après cet incident les adultes présent ce jour là et qui m'avaient sauvée dans mon souvenir m'ont tous affirmé que c'était pas moi la protagoniste de l'histoire mais Tawfik, et que moi j'avais rien eu. Vous voyez que quand je parle d'amour fusionnel c'est pas pour faire joli. En conséquence à cette relation, je suis devenue un vrai garçon manqué toujours en short-baskets ( les jupes c'était juste bon a se faire charrier par les garçons à la récré : "on voit sa culoooooooteuuuuh!! on voit sa culoooooooteuuuuh!!). J'étais toujours pleines de bleus, d'écorchures et de cicatrices et je revenais toujours de l'école avec des accrocs aux genoux de mes jeans (au désolement de ma mère). J'étais toujours prête à sortir les poings pour me battre et défendre les autres (eeeh oui je me prenais pour Goldorak c'est pas de ma faute). Mes cheveux étaient toujours coupés à la garçonne. Mes amis étaient tous des garçons sauf ma cousine Houda.
A 18 ans, je garde un goût très prononcé pour l'amitié avec les personnes de sexe opposé. Je regarde les matches du Real Madrid avec mes 3 potes Walid Mohamed Zakarya dans un café, je vais au café Hafa cité précédemment dans un post avec ces mêmes amis et on y casse les oreilles de BHL en chantant a tue-tête , je traîne avec Hassan et je lui raconte ma vie, il me raconte la sienne, j'ai passé une semaine de folie à aller chaque jour à la plage avec Hassan et les deux Amines en bus et en (grand) taxi... Le plus important c'est pas si ce sont des garçons ou des filles, c'est qu'il m'ont complètement adoptée (c'est particulièrement vrai pour walid mohamed zakarya), ils ont fait de moi leur petite soeur, je les ai adoptés aussi (eh oui j'ai une conception très élastique de la famille moi). J'ai toujours quelqu'un pour m'écouter débiter des sornettes , se moquer gentiement de moi et inventer des blagues vaseuses. C'est étrange mais j'entend presque jamais mes amis garçons dire des mots vulgaires même pour rire, je sais qu'ils se retiennent par respect pour moi, et que dès que j'ai le dos tourné ça doit barder entre eux, et je leur en suis très reconnaissante.Alhamdolilah je les aime beaucoup.
Alors le titre de l'article était donc pourquoi j'aime les garçons. Les garçons (sauf exception ou énorme faute de votre part), ne se moqueront jamais de vos nouvelles chaussures ou de vos grosses fesses. Ils ne vous ferons jamais chier en vous disant que votre mascara a coulé (parce qu'avec eux vous en mettez pas parce que vous vous en foutez tous). Ils ne vous diront jamais "ooooooooohlàlà non pas les chips malheureuse tu sais donc pas combien il y a de calories dans ces petites horreurs??!! *air horrifié*". Il ne vous emprunteront jamais vos habits, ce qui fait que vous les aurez toujours sous la main quand vous en aurez besoin. Vous pouvez leur emprunter leurs habits (eh oui parce que vous vous rentrez dedans, alors que la réciproque n'est pas vraie). Vous pouvez juste vous asseoir avec eux et profiter de bons moments de vraie camaraderie. Vous pouvez regarder walid dans les yeux et vous rappeler tous les deux d'une petite connerie complice qui déclenchera votre hilarité. Vous pouvez vous asseoir avec Zakarya et juste parler. De tout . De rien. Parler. Zakarya aime parler. Zakarya sait parler. J'aime parler à Zakarya :) . Vous pouvez vous asseoir avec Mohamed et chanter, et il vous accompagne gentiment à la guitare et au chant. Il vous montre pour la Nième fois les 3 premiers accords de "No woman no cry" avec toute la patience du monde parce que vous les retenez toujours pas. Vous pouvez sortir avec Hassan dans la rue et juste se moquer sournoisement des gens qui arborent des habits leur donnant l'air de s'être récemment évadés de Guantanamo.
Ceci dit, les amies filles c'est pas mal non plus :) c'est même génial. Je ferai inchalah un post à ce sujet (histoire de vous barber encore plus) .
Bonne nuit (argh 3 h du mat!!).
Bonjour alors :/